• Chez moi, cette nuit, il a neigé. Brrr, ça caille en fait ! Je me disais que ça n'était pas un temps à mettre une tente dehors hein ! Et oui, hier se tenait en appel le jugement des tentes des sans-abri, condamnés en 1ère instance à payer une amende de 12 000 euros (les tentes étant considérées comme des déchets et encombrant la voie publique). Ca me rappelle une histoire (oui, encore une).

    Un jour, il y a longtemps de cela, je me baladais dans Paris. Je vois, au loin, un attroupement. En bonne commère que je suis, je m'approche, je regarde, j'écoute, j'essaye de comprendre ce qui se passe. Je prends un air très intéressé et je demande à la personne qui se tient près de moi « Qu'est-ce qu'il se passe ? ». La dame me regarde, et m'explique qu'une personne est allongée au sol, qu'elle semble malade, mais que personne ne veut voir si elle est juste ivre, comateuse, accidentée...bref, personne n'ose la toucher tellement....elle pue ! Je prends mon air offusqué, choqué, et m'exclame, interpelant l'assemblée : mais quelqu'un a appelé les pompiers ? On me répond « ben oui, quand même ! ».

    Je m'approche de la personne au sol, je prends un air déterminé. Je vais m'occuper de ce cas ma foi ! Allez, hop Zorro, au boulot ! Je me penche.....et les pompiers arrivent. « Poussez vous, laissez nous faire notre travail ! ». Je me recule. C'est vrai que la forme qui est allongée par terre est très...comment dire....très négligée. En fait, elle est très sale, dégage une odeur insoutenable. Je me tourne vers les autres personnes qui m'entourent et demande « ça fait combien de temps qu'elle est là, par terre, comme ça ? ». Plusieurs personnes me répondent qu'elle est là depuis au moins 1H, voire plus. Je pose encore des questions « et personne n'a rien fait, personne n'a essayé de l'aider ? ». Une bonne âme « ben non, vous avez pas vu comme elle est sale! » et tout l'attroupement de reprendre en chœur, d'y aller de sa remarque « ah non, moi j'y touche pas, on ne sais pas ce qu'on pourrait choper ».....Moi, assez choquée « mais c'est un être humain quand même ! » Les pompiers s'occupent de la personne allongée, la mette sur un brancard, etc etc...et là, une sorte de hoooo collectif retentit. Je me dis « quoi encore ? » En fait, près de la femme allongée, se tenait un petit chien, tout petit, tout mignon. Les spectateurs ont totalement changé de visage. De dégoutée, leur mine est devenue attendrie. Sur ces faits, la police arrive « Allez dégagez le passage, on s'occupe de tout maintenant, vous n'avez plus rien à faire là ». Moi, je pense tout bas « surtout que rien n'a été fait, donc ça va pas être compliqué de ne rien faire ».

    La police commence à rassembler les affaires restées au sol. Une personne de l'assemblée demande tout haut ce que tout le monde se demande tout bas....

    A ce moment du récit, je vous pose une question essentielle : qu'elle va être la question posée à la police : 1-comment va la dame. 2-va-t-elle s'en sortir. 3-Sait on qui sait. 4-Que lui est il arrivé.

    Réponse : Tout le monde demande : qu'allez vous faire du chien ? Ou allez vous l'emmener ? Il est si mignon. Pauvre bête ! C'est pas malheureux ça, un chien qui se retrouve tout seul, tout perdu, avec personne pour prendre soin de lui !

    Epilogue : la police rassure tout le monde. Le chien va bien. Il va être emmené à la fourrière où il trouvera surement preneur...La dame est décédée, mais apparemment tout le monde s'en fout !

    Rien à ajouter, fin de l'histoire !


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  • Il parait que l'envoyeur anonyme de la lettre menaçante et des balles de 9mm aurait été arrêté ! Nous pouvons reprendre le cours normal de notre vie, tout va bien, l'alerte rouge est levée. Retournons à nos petits ennuis quotidiens, notre président et ses acolytes ne risquent plus rien apparemment. Que notre police est efficace....pour certains !


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  • Chaque jour, certains vivent une grande galère, d'autres vivent dans l‘opulence, et certains autres reçoivent des lettres de menace accompagnée d'une balle de 9 mm.

    Je me dis que le monde est injuste, qu'il faut vraiment gérer les problèmes chaque jour, et comme je suis bonne, gentille et tout et tout, je vais aider ceux qui sont menacés par cette lettre et cette balle. Oui, oui, une histoire similaire m'est arrivée, alors je vous la raconte.

    Un matin, je me lève, reposée, toute fraîche, toute pimpante....enfin bref, je me lève la tête dans le sac, toute gonflée de sommeil, mauvaise haleine et tout. Je vaque à mes occupations quotidiennes, et en fin de matinée, je vais chercher mon courrier. J'ouvre la boite aux lettres et j'y découvre une enveloppe....je la regarde de loin, je sens une menace....mes poils se hérissent, mes dents claquent ! Je prends ce courrier, je retourne dans ma maison, mes jambes ne me portent plus. Je m'assois, je réclame un verre d'eau....on me fait du vent pour m'aérer, pour me permettre de respirer...Ca y est, ça va mieux, je peux L'ouvrir. Mes doigts fébriles ouvre l'enveloppe. A l'intérieur s'y trouve une feuille, pliée en quatre. Je la sors, je la lis... »Madame, la Société machin nous a mandaté, nous le cabinet Truc de Trifouillis les oies....afin de récupérer, par tous les moyens mis à notre disposition par la justice, la somme de xxx euros que vous devez à cette société. Si dans un délai de 8 jours, vous n'avez pas réglé cette somme, nous serons dans l'obligation de saisir vos biens, vos salaires, et même votre corps ».

    Voilà, je le savais ! Ce courrier est une bombe ! Mon dieu, aide moi ! Que vais-je faire ? Que vais-je devenir ? En plus, mon corps, je l'ai déjà donné à la science !

    Je sens la sueur couler le long de mon dos, je sens que je suis au bord de l'évanouissement ! Mais, je suis forte, je suis un roc ! Ils ne m'auront pas sans bataille ! Il faudra me passer sur le corps (qu'ils veulent prendre) pour m'abattre ! Alors vite, cerveau mets toi en route, réfléchis, trouve une solution, bats toi que diable !

    Je prends une grande décision : j'attrape mon téléphone et j'appelle ce cabinet d'huissiers de justice (sic). Après de longues minutes d'attente (vous connaissez tous la fameuse musique, avec la voix féminine qui vous dit ne quittez pas, nous recherchons votre correspondant), je discute, je demande des explications, des dates...je me prends pour l'équipe des experts à Miami. Je pose les bonnes questions : mais c'est quoi, où, comment, pourquoi, à qui hein ? Donc après enquête rondement menée, il s'avère que je ne dois rien, que cette somme réclamée est payée depuis longtemps......« excusez nous madame pour ce désagrément, ça ne se reproduira plus« ...j'y crois pas, mais je suis tellement contente de ne rien devoir que je remercie, et que je dis au revoir, et bonne journée, et bonne santé sans oublier joyeux noël et bonne année (même si nous ne sommes qu'au mois de juin).

    Voilà, mon problème est réglé, je suis sereine. Fatiguée, épuisée par cette lutte acharnée, mais sereine !

    Messieurs et mesdames l'élite française : vous avez reçu une lettre de menace, une balle. De suite, vous alertez la presse, les médias, vous inquiétez votre peuple, qui ne dormira plus tranquille, qui va se faire un sang d'encre pour vous. Il est vrai que vos administrés n'ont que de petits soucis ! Par rapport à votre problème, que signifie les galères d'argent, de chômage, d'éducation des enfants, de santé, de réchauffement climatique...hein ? Des broutilles tout ça !

    Donc, je vais laisser de côté tous mes petits problèmes, sans intérêt aucun, et je vais suivre avec intérêt l'enquête menée par les services anti-terroristes sur la fameuse lettre de menace accompagnée d'une balle de 9 mm !


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  • Et oui, je suis maudite. Voilà ce que je me dis ! Pourquoi ? Mais pourquoi moi ? Alors, je me rassure : mais non, tu n'es pas maudite, tu as juste un peu la poisse, ça va passer...un jour ! Bref, une autre galère à raconter ! Il y a quelques jours, je m'aperçois que mes remboursements de mutuelle ont baissé. Je détaille : il y a 6 mois de celà, lorsque j'avais des frais dentaires (appareils dentaires) pour mes enfants, les remboursements sécurité sociale et mutuelle m'étaient remboursés à 100 %. Je m'aperçois que mes dernières demandes de remboursement ne sont plus couverts totalement. Je prends mon pitit téléphone, et hop, ni une ni deux, j'appelle ma mutuelle.

    Bonjour madame, je suis XXX, je viens de me rendre compte que vous commettez une erreur sur mes remboursements mutuelle. En effet, lorsque je fais le total de mes dépenses, il m'apparait que vous oubliez de me verser 40 euros par enfant et par soins (là, je souris, sure de moi, et me disant hum hum, la dame va être embétée, elle va s'excuser, et patati et patata).

    Oh bonjour madame XXX me répond elle. Je vais vérifier de suite.....et clac clac clac, j'entends le clavier de l'ordi qui s'active, et des petits raclements de gorge, et.....oh oui, en effet, nous nous sommes trompés.......je vous explique....fin 2008, nous avons eu de nouveaux administratateurs, nous avons eu de nouvelles directives européennes, nous avons eu ....(plein de choses) et en fait, oui, oui madame XXX, je m'aperçois que nous avons commis des erreurs. Nous vous avons versé 20 euros de trop par enfant, ce qui va nous amener à vous demander le remboursement des sommes trop perçues....et ça s'élève à 60 euros.

    Moi : euh quoi, je ne comprends pas là ! Vous dites qu'en fait JE vous dois 60 euros (alors que mon appel téléphonique avait pour but de  réclamer 120 euros, on me réclame 60 euros).

     Oui, me dit la dame de la mutuelle, maintenant, les frais d'orthodontie ne sont plus entièrement couverts par la mutuelle et quand je calcule vos décomptes, je m'aperçois que vous avez trop perçu. Mais ne vous inquiètez pas madame XXX, je vais rétablir les comptes et le trop perçu sera déduit de vos prochains remboursements.

    Bien sur, je demande pourquoi, et comment ...et on me répond parce que et voilà !

    Moralité : je pensais toucher 120 euros et finalement j'en dois 60. Où est la morale de l'histoire hein ? Ah si, c'est vrai qu'on aurait pu me réclamer 120 euros....finalement, je gagne 60 euros hein ?

    Bref, je suis maudite...ou poissarde....ou tout simplement c'est la crise....moi, je dirai que c'est la merde, que chaque jour j'en mange une tartine et que j'ai pas fini d'en bouffer ! Pourtant, je vous assure que je sature, que la coupe est pleine, que je suis au bord de la crise de foie...de merde, de galères !


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  • Il y a peu de temps, je pars tranquillou, munie de ma carte bancaire, faire mes courses dans une grande surface. Je prends l'indispensable caddie, après avoir galéré pour trouver le jeton, et hop, me voilà lancée dans les allées. Je fouine, je cherche, je remplis le caddie, je suis contente, je vais faire péter la carte bleue ! J'arrive à la caisse, contente de moi, je pose mes achats, je regarde autour de moi, tout va bien. Au moment de payer, je mets ma carte bleue dans la machine (fameuse invention ma foi), je finis de ranger mes courses dans les sacs...et là s'affiche : paiement refusé ! Oups ! Je lève la tête, je regarde la caissière, qui me dit d'un air navré : "ça ne doit pas bien fonctionner, réessayer madame !" Je recommence donc ! Carte bleue dans la machine, code tapé, attente....et "paiement refusé !". La caissière me dit "bon, pas grave madame, vous avez un autre moyen de paiement ?". Moi "euh non !". Donc, la sécurité se pointe, le chef du magasin (ou des caisses) arrive. Moi, génée (même si je sais que j'ai l'argent sur le compte, qu'il n'y a aucune raison que le paiement soit refusé), regarde le chef de caisses qui me dit "bon, votre carte bleue ne passe pas, il y a un souci, alors vous payez vos courses comment ?" Moi, toute rouge : Non, je n'ai pas d'autre moyen de paiement, et en plus, je ne comprends pas pourquoi le paiement est refusé !". Le chef de caisse, hurlant bien fort dans le magasin bondé : "écoutez madame, vous ne devez pas avoir de provision sur votre compte. Mais de toutes façons, il vous faut payer vos courses".

    Ben oui, je le sais. Je ne vais pas me sauver, poussant le caddie jusqu'à ma voiture, démarrant comme une folle, et volant toutes les marchandises, ça, je le sais, il n'a pas besoin de me le gueuler le monsieur !

     Je lui explique donc que je vais aller au distributeur qui est dans la galerie marchande, retirer de l'argent et revenir régler mes courses en espèces. Le monsieur est d'accord, me regarde d'un air méfiant, mets les mains sur le caddie et me regarde partir. Je marche (rapidement, très rapidement) jusqu'au distributeur et là, je sens le sol se dérober sous mes petites baskets. Un panneau, apposé sur la machine, me nargue, se moque de moi. Il est écrit "EN PANNE". Là, je ne sais pas quoi faire. Je retourne aux caisses, vais voir le monsieur chargé de garder mon caddie et tente de lui expliquer que le distributeur est en panne. Lui, il me regarde d'un air de dire : oui, oui, c'est ça, t'as pas un rond, tu peux pas payer, mais tu veux pas t'afficher hein ! Bref, la situation est bloquée, tous les clients et employés du magasin ont les yeux rivés sur moi. Comment va se terminer cette histoire hein ? Comment va-t-elle s'en sortir hein ? Tout le monde a l'air d'attendre le dénouement !

    Ben moi, je me dis qu'en fait, je n'ai rien fait de mal, que finalement je ne suis pas une voleuse, que j'ai juste un problème de machine carte bleue, et que finalement, leurs courses ils n'ont qu'à les garder ! Donc, je regarde le vigile bien en face, je lui dis qu'en fait, je ne paierai pas mes courses, qu'ils n'ont qu'à avoir des machines qui marchent, et que cerise sur le gâteau, je veux récupérer mes sacs à 10 centimes d'euros que j'avais amenés pour faire mes courses. Donc le monsieur qui a bien voulu gueuler devant tout le monde que finalement je n'étais peut etre qu'une pauvresse de plus, il n'avait qu'à vider mes sacs, poser les courses non payées dans le caddie ou se les carrer où il voulait, et que moi, la dame avec sa carte bleue galère, ben je rentrais chez moi, avec mes sacs !

     J'ai donc récupéré mes sacs (vides), je suis partie la tête haute, mais sans regarder ni à droite, ni à gauche, assez vite en fait, je suis montée dans ma voiture, et direction la maison. Le soir, nous sommes allés manger au restau, mais je suis tout d'abord passée à ma banque, récupérer du liquide et surtout demander une autre carte bleue !


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