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    Elie Wiesel, jeune juif, vit avec sa famille à Sighet en Transylvanie. En 1944, il est déporté avec son père, sa mère et ses soeurs à Auschwitz, ensuite....

    Dans le livre "La Nuit" Elie raconte ses années de calvaire, ce qu'il a vu, ce qu'il a vécu.

    Je l'ai lu d'une traite. C'est un livre passionnant, bouleversant. Dans ce récit, les souvenirs sont énumérés, sans émotion, avec une brutale clairvoyance...c'est horrible et troublant à la fois.

    J'ai adoré ce livre, vraiment aimé et je le recommande chaudement. Cette lecture laisse des traces, on y pense, on se rappelle cette lecture...


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  • J'avais entendu parler de cette histoire (qui m'a encore une fois touchée). Je voulais justement en parler, ici, sur mon blog...je suis tombée (sans me faire mal, n'ayez crainte) sur l'article de Charlie Hebdo. Plutôt que de mettre ça à ma sauce, je vous copie (c'est moins fatiguant et si bien raconté) l'histoire de Monique racontée par Charlie Hebdo :

    Mis en ligne le mardi 13 novembre 2012 - Site de Charlie Hebdo

    Les méthodes de l'ancien régime sarkozyste semblent résister au «changement» annoncé. En tout cas, ce changement n'a toujours pas atteint le consulat de France à Douala, au Cameroun.

    Le Français Guillaume et la Camerounaise Françoise-Judith en ont d'abord connu la bêtise kafkaïenne lors des démarches pour la transcription de leur mariage. Aujourd'hui, Françoise-Judith vit avec son mari en France depuis quatre ans. Leur fille de deux ans et demi ne connaît pas encore sa grand-mère maternelle, Monique. Et pour cause! La venue de mamie Monique était prévue pour le 13 septembre 2012. Une grand-mère qui passe ses vacances chez ses enfants, quoi de plus normal? Certainement pas pour le grand manitou des visas au consulat, qui confond grand-mère africaine et envahisseur: «Votre volonté de quitter le territoire des États membres [de l’espace Schengen] avant l’expiration du visa n’a pas pu être établie», dixit le consulat de France. Pourtant Monique, la cinquantaine, vit à Douala avec son conjoint et trois de ses enfants. Elle travaille dans la même entreprise depuis trente ans et vient d'acquérir un terrain pour y construire une maison. Mais, très bureaucratiquement, le consulat craint que cette active grand-mère n'abandonne mari, enfants et situation professionnelle pour tenter l'aventure de la clandestinité dans le Cantal, sans rien... Cette présomption de culpabilité, ce délit d'intention ne sont attestés par rien, si ce n'est le faciès. Les recours sont longs, fastidieux et coûteux, sans aucune garantie de résultat, histoire de bien dissuader. Recours contre le refus de visa, courriers aux sénateurs, députés, au président de la République, contact téléphonique avec le Consul lui même … rien n'y fait.

    Bilan de cette absurdité administrative : 1 000 euros de frais divers (taxes, billets d'avion) perdus. Et surtout l'humiliation et le déni du droit de voir sa famille. Pour l'administration française, mamie Monique détourne «l'objet du visa à des fins migratoires» (sic). De toute manière, rien n'empêche sa fille, sa petite-fille et son beau-fils de se rendre au Cameroun... De quoi prétend-elle se plaindre ?

    Pour en savoir plus : www.mamiemonique.fr


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    Ils quittent leur pays parce qu'ils sont au chomage, parce qu'ils n'ont pas de liberté, parce qu'il y a la famine, la mort...ils quittent leurs pays avec l'espoir de vivre des jours meilleurs, d'avoir un avenir.

    Ils arrivent à la frontière grecque, le long du fleuve Evros. Ils s'embarquent sur de petits bateaux et au péril de leur vie effectuent la traversée. Bien avant ça, le voyage a été violent, dangereux. Des viols, des meurtres, des pillages...ils ont tout vu, tout subi, mais ils sont à la frontière de l'Europe, à la frontière d'une vie meilleure...c'est ce qu'ils croient.

    Après avoir franchi le fleuve, ils arrivent devant un mur de barbelés, infranchissable. Des policiers grecs les attendent, les enferment. En pleine nuit, ils les sortent de leurs cellules, les font monter dans des embarcations et les ramènent sur le fleuve Evros. Puis, là, ils les attrapent et les jettent à l'eau, sans état d'âme, sans aucune pitié. Femmes, bébés, enfants, vieillards, tout le monde se retrouve à l'eau. Celui ou celle qui sait nager s'en sortira peut-être...mais les autres, tous les autres, se noieront dans l'indifférence générale.

    Dans un reportage fait par Canal+, un journaliste interroge le chef de la police à la frontière grecque, le long du fleuve. Ce chef de la police, avec fierté, explique "il y avait 60 000 clandestins l'année dernière qui traversaient le fleuve et arrivaient dans notre pays. Au mois de septembre de cette année, grâce à nos actions (sic !), pratiquement plus aucun clandestin ne peut arriver sur notre sol" ah, il est fier ce flic, ce nazi !

    Les officiels expliquent qu'il ne peut y avoir d'enquête sur les agissements de la Grèce car actuellement, il n'y a encore eu aucune plainte...comme si un clandestin allait aller au commissariat du quartier dans lequel il vit pour raconter ce qu'il a vu, subi...c'est complètement con de dire qu'il n'y a pas de plainte donc pas d'action !

    Personne ne s'étonne que le nombre de cadavres récupérés dans le fleuve a augmenté de façon considérable...personne ne se pose la question "mais pourquoi en l'espace de 3 mois il y a des centaines, voire des milliers de morts dans ce fleuve ? Qu'est-ce qu'il se passe ?" Non personne !


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  • photo porno

    J'ouvre blogg.org voilà 1/2H et c'est une photo porno que je vois sur l'accueil (photo que j'ai mis ci-dessus, mais que j'ai floutée...bien fait !)

    Pourquoi est-ce que maintenant on voit les photos porno et de nu(e)s s'afficher sur l'accueil de blogg.org ? Avant, on ne les voyait pas, elles étaient je ne sais pas où mais non visibles sur la page d'accueil.

    Je dois dire que ça me gave. Mes enfants vont sur blogg.org, ils ouvrent la page d'accueil, et boum, ils prennent en pleine tête la photo d'un cul, d'un sexe...même moi, adulte, je n'ai pas envie de voir de telles photos, c'est assez dégueu ! Je ne suis pas du genre à râler, à pousser de hauts cris, à m'offusquer de tout, mais là, sérieux, ça me soule vraiment


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  • A Saint-Louis, voilà quelques décennies....

    Il y a le feu dans une maison. Une femme est à sa fenêtre et hurle. Les pompiers arrivent, toutes sirènes hurlantes et déploient la grande échelle.

    Un pompier grimpe sur l'échelle et arrive à la hauteur de la fenêtre où se trouve la femme. Elle lui demande, d'une voix hystérique, paniquée "aidez moi, sortez moi de là, vite, vite, au secours !" Le pompier la regarde et lui répond "Excusez moi madame, mais je vous demande d'aller vous habiller s'il vous plait, ensuite je vous sors de là !"  La femme ne comprend pas ce que le pompier lui demande. Il insiste donc "je ne peux pas vous sortir du brasier si vous êtes en nuisette. Allez passer une robe, un vêtement, ce que vous voulez, mais allez vous habiller !" La femme qui a enfin saisi lui réplique "mais je ne peux pas. La chambre est en feu, mes vêtements sont partis en fumée. Sortez moi de là, vite !" Le pompier, tout en faisant un geste vers ses collègues restés au sol, prend un air désolé et dit à la femme "Je suis vraiment désolée madame, mais je ne peux rien faire pour vous. Vraiment désolée, vous me comprenez hein ? Vous êtes en nuisette, je ne peux pas vous aider !"...et les pompiers articulent l'échelle et la font redescendre au sol. La femme à la fenêtre hurle puis la maison s'écroule et tout disparaît dans les flammes...Elle est morte, dans sa maison, dans sa nuisette !

    Mais qu'est-ce que c'est que cette connerie ? C'est du n'importe quoi ? Pas si sur ! A Saint-Louis, aux Etats-Unis, une loi interdisait aux pompiers d'aider les femmes qui n'étaient pas correctement vêtues. Les pompiers qui enfreignaient cette loi étaient passibles d'une peine de prison...

    Pour que la femme soit sauvée des flammes, il fallait d'abord qu'elle aille se vêtir...il lui était impossible d'être sauvée si elle était en nuisette, en chemise de nuit...et je ne vous raconte pas si elle était à poil ! Là, je crois qu'on la poussait dans les flammes !

    J'espère que cette loi a été abolie

    Au fait, les hommes pouvaient être à poil, en slip, en collants, en porte-jaretelles...eux, ils étaient sauvés, sans problème.


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