• Demain départ pour un week end de 2 jours. Je pars avec mon fils au bras cassé, mes petites jumelles et nous rejoignons Stéphie la belle et Lina la magnifique ! Alors, je penserai fort à ceux qui bossent, ceux qui ne bossent pas mais se disent "demain, je bosse, putain, je suis crevée", à ceux qui seront au bord d'un lac, à buller et à celui qui est au Tchad. En fait, je pars quelques jours, mais ma famille ne me quitte jamais.


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  • Actuellement, en France, on voudrait absolumment qu'on s'inquiète de la sécurité. Le gouvernement fait tout pour que les français aient peur de sortir de chez eux, aient peur des voisins, des jeunes, des vieux, des maladies, de tout. Pour tenir un peuple sous sa coupe, il faut lui faire peur ! Quant on a peur, on ne pense pas ! Donc, la police contrôle, verbalise, attaque, se fait attaquer, gazent, .... Ca me rappelle une histoire.

    Il y a des années de ça, mon fils alors âgé de 14 ans était sorti un après-midi avec ses copains. C'était un dimanche. Dans la soirée, on frappe à ma porte. J'ouvre. Je suis surprise et un peu apeurée : c'est la police ! Ils sont 4 policiers (certains en tenue, d'autres en civil). Quant on voit la police débarquer chez soi, on a peur des mauvaises nouvelles. Donc, le policier de la BAC (Brigade Anti Criminalité) m'informe que mon fils est au poste. Il a commis un grave délit, me dit le policier d'une voix menaçante. Moi, affolée, lui demande : Qu'est ce qu'il a fait ? Il a cambriolé un magasin, tué quelqu'un, agressé une personne ? Dites moi vite, j'ai peur ! Mon dieu (qui n'existe pas) qu'a fait mon fils de si grave ? Le policier me regarde, d'un air farouche, et m'explique : "un citoyen nous a informé par téléphone que des jeunes étaient en train de tagger sur le mur d'une grande surface. Nous sommes intervenus immédiatement (à 2 voitures, un total de 8 policiers) et avons constaté sur les lieux que des jeunes s'amusaient en toute illégalité à dégrader un mur. Votre fils était attaché à un poteau, ses amis se sont enfuis à notre arrivée." Moi, surprise, je retiens un détail et pose une question : "mon fils était attaché à un poteau ?". "Oui, me répond le flic. Nous l'avons donc détaché et questionné. Il s'avère que votre fils s'amusait avec ses copains, et que par jeu, il s'amusait à s'attrapper et celui qui était pris était attaché au poteau. Les autres, écrivaient sur le mur, histoire de rigoler." Moi "ah, c'est grave, ça ! Mon fils est un criminel ! Dites, monsieur l'agent, vous vous foutez de moi ?". Il me répond : "Inspecteur. Pas agent, inspecteur ! Madame, votre fils a commis un délit. Vous devez venir au commissariat signer la déposition et nous aviserons." Je me prépare et je vais au commissariat, furieuse. Pas contre mon fils. Il a 14 ans, il est con, il a 14 ans.....c'est vrai que ce qu'il a fait est bête, mais de là à déplacer 2 voitures, 8 flics, l'emmener au commissariat,...je suis furieuse. Je débarque au commissariat. Ils sont plusieurs au poste, me regardent de haut. J'ai l'impression qu'il me juge comme la mère d'un criminel, du genre : C'est elle la mère du délinquant, du tueur ! C'est elle le monstre qui a enfanté d'un monstre en puissance ?". J'attends, car dans un commissariat, même s'ils n'ont rien à faire, on attend toujours, histoire de faire monter la pression. Mais moi, c'est ma fureur qu'ils font monter ! On me reçoit, en présence de mon fils. Le flic est devant sa machine à écrire, il tape un rapport. Un homme est là aussi. C'est le patron du magasin. Ils ont appelé le patron du magasin, l'ont fait venir. Lui, ne porte pas plainte. Il demande juste que soit nettoyé le mur, qu'il soit lavé. Le flic note tout ça dans le rapport. Il me demande si je veux ajouter quelque chose. Je regarde mon fils, tout péteux, et je dis : "la prochaine fois que tu as envie d'écrire, de tagger, de faire l'andouille, fais ça à la maison. T'as écrit quoi sur le mur (je savais que ça mettrait de l'huile sur le feu) ?". Mon fils me regarde, comprend ce que je veux lui faire dire (je suis allée voir le mur taggé, donc je sais ce qu'il y a d'écrit dessus). Mon fils me répond : "On encule la police"....il va continuer de parler, mais le flic l'interrompt. "C'est bon, ça suffit !". Alors, j'explose "non, ça ne suffit pas. Vous n'avez rien d'autre à faire ? Genre arrêter le poivrot qui conduit en état d'ébriété et va tuer plusieurs personnes au cours d'un accident ? Vous n'avez pas de vrais délinquants à arrêter ? Il n'y a donc pas de traffic de drogue à Gap ? Vous vous emmerdez tellement que vous débarquez à 8 flics pour arrêter un gamin qui écrit sur un mur ?". Le flic me laisse parler, me dit qu'il met ça sur le compte de l'émotion, et nous laisse partir. Quelques instants plus tard, nous sortons du commissariat, mon fils et moi.  Il est dans leurs fichiers, classé. Il doit aller dès le lendemain, après les cours, nettoyer les murs du magasin. Nous rentrons à la maison, parlons de tout ça, et nous nous comprenons. La prochaine fois, il réfléchit à 2 fois avant de faire le con, même une petite connerie entraîne parfois de graves conséquences. Là, il s'en sort bien, mais la prochaine fois, les flics ne le louperont pas. Moi, je suis rassurée : la BAC (Brigade Anti Criminalité) veille sur les citoyens ! Nous sommes protégés !


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  • Mon fils fait du rugby depuis plus de 6 ans. Hier, grand tournoi à Avignon. Il est donc parti en car, avec son équipe, à plus de 2H30 de trajet de Gap. Dans l'après midi, l'entraîneur m'appelle pour me dire que Dam s'est fait super mal au bras gauche et que les pompiers vont l'emmener à l'hôpital. Ok, pas de souci, mais comment ça se passe pour le récupérer ? L'entraineur m'explique que s'ils font vite à l'hopital, s'il n'y a pas de souci, Dam rentrera avec le reste de l'équipe en car. En revanche, si c'est trop grave, si ça met trop de temps, on avisera, mais il faudra peut être que j'aille le chercher. Arrivés à l'hopital, les pompiers l'ont confié à un médecin ortho, qui a été super efficace. Il a fait faire les radio, a regardé les clichés, à confirmé une fracture du radius, et à plâtré, et tout ça en moins d'une heure montre en main ! Chapeau les urgences de l'hopital d'Avignon, vraiment chapeau, je n'ai jamais vu autant de rapidité et d'efficacité...il faut dire que l'entraineur avait signalé à l'orto que Dam était un joueur de rugby et que le car arrivait avec le reste de l'équipe...peut-être qu'elle a eu peur de voir débarquer 50 gamins, habillés en rugbyman....et surtout.....avec la pêche des rugbyman...quoiqu'il en soit, je pouvais récupérer mon fils à 20H30, arrivée du car à Gap.

    J'ai eu plusieurs conversations téléphoniques avec l'entraineur, avec le médecin de l'hopital....et j'ai dit à mes 2 filles jumelles de presque 12 ans que leur frère, Dam, s'était cassé le bras, et qu'il était platré. Une des filles m'a dit, mais vraiment ça sortait du coeur "ah merde....il ne pourra plus faire la vaisselle, on va devoir prendre son tour pendant 1 mois....dégoutée !".....euh oui, Léna, ton frère ne va pas pouvoir faire la vaisselle. L'autre jumelle me demande : il s'est cassé quel bras ? Moi je réponds : le gauche......Ma jumelle me regarde et me dit : ah, ben tant mieux, ça va pas l'empêcher d'aller à l'école et d'écrire ses cours....bien fait !". Tout ça parce que Damien ne fera plus la vaisselle de temps en temps, ne sortira plus les chiens...c'est vrai qu'il va avoir une vie royale, sans corvée...Mais avec un bras dans le platre ! que mes jumelles sont compatissantes hein ?

    Je récupère Dam, je rentre à la maison, on discute du match, de la fracture, de la douleur, de l'hopital. Dam m'explique que l'ortho, lorsqu'elle regardait les clichés, a dit : "c'est bien une fracture !" L'entraineur a regardé Dam et lui a dit : "merde, tu t'es cassé le bras !" Dam a regardé l'entraineur et lui a dit : "ben non, c'est pas cassé, c'est une fracture !" L'entraineur, en rigolant, a dit à Dam : "Banane, c'est quoi alors pour toi une fracture ? C'est cassé, une fracture ça veut dire casser !" Dam s'est senti un peu bête ! Il ne savait pas ce qu'était une fracture...ou alors il a eu un blanc, une perte d'intelligence !

    Voilà, petite histoire de week-end familial.


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  • Mon fils, âgé de 21 ans, s'est engagé dans l'armée (oui, je sais, drôle d'idée !). Au mois de mars 2009, il partait en mission (pas secrète) au Tchad. Il devait être cantonné dans un camp, près de la frontière tchadienne, en plein désert. Il a été préparé au séjour, et il s'inquiètait car là bas, d'après ce que lui avait dit les autres militaires, il mangeait très mal. Bref, voilà ses instructions avant son départ "maman, tu peux aller à la poste acheter un colis international, et tu m'enverras dès que je pars, des pates, du riz, des raviolis, etc etc...tout ce qui pourra améliorer ma bouffe quotidienne. Surtout maman, fais le rapidement, car les colis mettent longtemps à arriver et apparemment, on a que de la bouffe de merde !". Moi "ok, fils, t'inquiète pas, je m'occupe de tout !". Mon fils part, et le jour même je vais à la poste. "bonjour madame. J'ai mon garçon qui est parti au Tchad avec l'armée, et je dois acheter une boite pour lui envoyer un colis." La dame de la poste "bien sur, pas de problème. Donc voilà la boite, vous pourrez y mettre 7 kg. Je vous donne un document avec que vous devrez remplir scrupuleusement. Indiquez y tout ce que vous mettrez dans le colis. C'est pour la douane. Voilà, ça fait 44 euros." Oups, 44 euros, c'est cher ! Mais l'amour n'a pas de prix, je casque et je m'en vais.

    Deux jours après mon fils m'appelle (du Tchad) et me dit qu'en fait il va changer de camp, qu'il va partir pour la capitale. Moi, je m'inquiète du colis "Fils, je t'envoie le colis ou j'attends ?" "Attends maman, ne l'envoie pas de suite, tu me le transmettras quand j'aurai changé de camp." Ok, donc j'attends.

    Quelque temps plus tard, mon fils me rappelle "maman, c'est bon, on est installé dans la capitale. Tout va bien. Et tu sais pour le colis, c'est pas la peine. On mange bien ici, on ne manque de rien." "Alors là, fils, y a pas moyen, je l'ai acheté cette boite, je l'envoie. Je mettrai des bonbons, comme quand tu étais en colo....ça me rappellera quand tu étais petit". Donc, je fonce dans un magasin, j'achète pour 5 kg de bonbons, je prépare mon colis, je le ferme, je note scrupuleusement sur le document tout ce que je mets dans la boite. C'est genre : 600 g de Haribo, 150 de chewing gum, etc etc...et comme ça pour 5kg. Je vais ensuite à la poste, chargée de mon colis. "Bonjour Monsieur, je voudrais envoyer ce colis". "Ah madame, c'est pas la bonne boite. Votre fils étant à l'armée, cantonné en Afrique, nous transmettons les colis à Paris, et c'est l'armée qui se charge du transport. Vous auriez du acheter une boite normale, qui se vend 20 euros......ah dommage, vous avez fermé la boite, sinon j'aurais pu vous rembourser.....puis vous savez, quand vous envoyez un colis en Afrique, il ne faut pas acheter les colis de la poste prépayé, c'est trop cher...vous devez remplir une boite, l'emballer vous même et payer les frais de port, ça revient 2 fois moins cher.....puis en plus, vous avez rempli le document, c'était pas la peine (me dit-il avec un petit sourire moqueur), les colis sont livrés par l'armée, donc pas de douane,...ah des bonbons...ça fait cher les bonbons hein ? En plus, ils n'ont pas de confiserie là bas ? C'est étonnant quand même ! ......"

    J'ai quand même envoyé ce colis, puisque c'était payé, non remboursable puisque déja fermé, mais franchement j'avais les nerfs. 44 euros de colis (alors que 20 suffisait), 37 euros de bonbons (dont mon fils n'a pas besoin puisqu'il y a tout sur place)....en plus, mon fils ne court pas après les bonbons, il est plutôt mac do....j'aurais peut être du lui envoyer une pizza hut à la souris ou un bon mac do avec frites et coca....oui, j'aurais du !


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  • Voilà une photo de vraie femme enceinte....oui, oui, je sais, elle est magnifique ! Bientôt à terme, elle souffre, dort mal, ne sait plus courir, ne peut plus sauter...mais ça tombe bien, elle n'est pas trop sportive en temps normal. Mais comme on le voit sur la photo, elle sourit....et oui, l'attente c'est aussi le bonheur de bientot voir la fin. Bientôt le jour J, qui parait si loin encore. Et oui, encore un petit mois à te tourner de tous les côtés, à ne plus savoir comment t'assoir, ne plus pouvoir voir tes pieds...Mais bientôt, c'est sur, ça n'ira pas au delà de 9 mois, donc c'est pour bientôt.


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