Qu'est ce que ça peut être ? Une vieille paire de ciseaux ?...

Mais non, ça n'est rien de tout ça...c'est juste un...heurtoir accroché à une porte

Aujourd’hui, Bébé, C’est Décidé, Ensemble Faut Gribouiller Hâtivement, Instinctivement, Joyeusement, Kiffament et Littérairement en M.

 Je Me dis : Me faut parler du M... et si je parlais de Moustaki ? Du temps de Merde ? Oh non, plutôt de la fête des Mères..mais des mauvaises mères !

Maman, toi ce Mythique Mammifère, Même si t'es sans Mamelle...Mais avec un Mégot au coin des Lèvres.

Un Mystérieux Mois de Mai, tu M’as fait un Magnifique cadeau. A la Maison, Mal en point, sans Médecin, comme par Magie, tu M’as donné la vie. Ma naissance reste un Mystère. Je suis arrivée comme un Moustique, et après de Minuscules cris tu M’as Muselée.

Pour ne pas être accusée de Meurtre, tu n’as pas été au bout de ta Monstruosité, de ta Méchanceté et c’est, à de Multiples reprises, ce qui M’a sauvé la Mise. Dès Ma Naissance tu M’as Matée, Moi  Modeste Marionnette. Tant que j’ai été Mineure, je Mangeais sans Manifester Ma présence, sous peine de Me prendre sur le Minois des Marrons de Ma Maman. A Ma Manière, je vivais comme une Mouche, Modèle de Môme effacé, par peur aussi des coups de Matraque. Je Me suis Méprisée de venir Mendier auprès d’une Machiavélique et Monstrueuse Mère un acte d’amour qui ne vint jamais Même pas en Murmure. Maman, Maintenant je suis Majeure et à Mon tour un jour je serai Mère. Je serai Maman poule et Mes Minots n’auront pas la Malchance d’avoir pour Maman une Maboule. Maman, tu resteras à jamais un Mystère. Tu as été Mon Malheur, Ma Morte enfance et jeunesse. Jamais je ne serai ton Miroir.

Mais Malgré tout Maman,

Malgré tout ce Manque d’amour,

Malgré Mon Malheur qui était Monnaie courante,

Malgré ces Mots Malfaisants que tu Me jetais par Monosyllabe, Maintes et Maintes fois,

Malgré toute la haine qui a Muri pour toi en Moi…

Je te dis Merci…Merci de M’avoir donnée la vie

Ceci n'est pas du tout l'histoire de ma naissance, de mon enfance, de ma maman...Ce texte n'est que la lettre M...La fête des Mères des Mauvaises Mères...

Mais j'aurais aussi pu faire une Mauésie...c'est-à-dire : une Mauvaise poésie...je me suis abstenue...Merci qui ?

Non, ça n'est pas la vue que j'ai de ma fenêtre...c'est celle que mon fils voit, chaque jour depuis qu'il est en Nouvelle Zélande

Et oui, je continue mon voyage à travers ses photos

En Afrique subsaharienne, 162 000 mamans (et pratiquement autant de bébés) meurent chaque année par manque de soins pendant la grossesse ou l'accouchement.

Plus de 80% de ces décès sont dus à des complications qui auraient pu être prises en charge par du personnel de santé qualifié comme des sages-femmes.

Aidez l'association amref à sauver la vie des mamans africaines en formant des sages-femmes africaines !

1 SAGE-FEMME FORMEE = 500 MAMANS AIDEES CHAQUE ANNEE !

et des milliers de femmes éduquées à leurs droits et au planning familial.

En allant sur le site

http://www.amref.fr/standupforafricanmothers

Vous pouvez donner, aider, collecter mais vous pouvez aussi signer la pétition pour que le Prix Nobel de la Paix 2015 soit attribué aux sages femmes africaines qui se battent pour les mères d'Afrique.

George Sand (si vous ne connaissez pas cette écrivaine, courrez vous renseigner...elle vaut le détour) a des vues sur Alfred de Musset.

Quoi de plus naturel pour elle que de lui écrire une lettre poétique...codée

Pour avoir une version poéme, lire le texte de la lettre dans son intégralité...pour lire l'envie qu'elle a de lui, ne lire qu'une ligne sur 2

(celles qui sont en rouge)

La réponse d'Alfred de Musset, suivie de l'invitation pressante de George Sand