• Oui, une baltringue !

    Une petite histoire de peur bleue. Je raconte cette histoire comme si elle m'était arrivée à moi perso, mais ça n'est pas le cas.

    Un soir, je suis seule à la maison. Mon homme est sorti, et moi, crevée, vannée, je suis restée pour profiter d'une longue nuit de sommeil. Voilà, je roupille profondément, je rêve, je suis bien ! Soudain, un bruit, un son, quelque chose me réveille. Je m'assois dans mon lit. Il fait nuit noire dans la chambre, je n'entends rien, je ne vois rien. Je regarde l'heure : il est 2H30 du matin. Je ne bouge pas, j'attends, j'écoute....oui, j'écoute, j'essaye de capter ce qui m'a réveillée..j'ai l'impression qu'on me regarde, que dans le noir de ma chambre quelqu'un me guette. J'essaye de me raisonner : ne sois pas idiote, tu as du faire un rêve ! Allez bouge toi, vas voir au moins, arrête de faire ta baltringue ! Alors, je prends mon courage à deux, voire 3 ou même 4 mains, et je me lève. J'allume la petite lumière de chevet, je traverse ma chambre et j'allume la lumière au plafond. Allez, je vais arrêter de faire l'andouille, je vais arrêter de flipper...mais y a pas moyen, j'ai la peur au ventre ! Alors, je me mets à 4 pattes et je regarde sous le lit. Rien ni personne ! Je vais vers mes placards et je regarde à l'intérieur...toujours personne ! Je sors de ma chambre, je regarde dans la salle de bain, dans les autres chambres, je fais le tour de l'étage....toujours personne. Bon, j'essaye vraiment de me raisonner, mais y a pas, j'ai peur, je meurs de trouille. Je me dis "peut être qu'il y a quelqu'un en bas, qu'il ne fait pas de bruit en attendant que j'aille me recoucher et qu'après il viendra me massacrer dans mon lit, me planter avec un couteau, peut être m'étouffer..." et oui, je me fais peur toute seule, je chie littéralement dans mon froc (dans mon pyjama en fait). Allez, je vais descendre m'assurer qu'il n'y a personne en bas, qu'en fait je me fais des films. Mais avant de descendre, j'ai une idée. Je vais leur faire peur (aux éventuels tueurs masqués qui se trouvent dans mon salon, armés de couteaux, de hache, les mains recouvertes du sang de leurs précédentes victimes), oui, je vais leur faire peur, et je dis donc à haute voix, style je me parle toute seule et j'ai pas peur....style "faites gaffe les mecs, j'arrive"...Je dis d'une voix chevrotante : "oh, j'ai soif, il faut que je descende à la cuisine, en bas, boire un verre d'eau fraîche....oh que j'ai soif alors !" et j'y vais, je descends les escaliers, doucement quand même, pour leur laisser le temps soit de se sauver soit de s'embusquer dans un coin....et je regarde partout, je me faufile doucement dans le couloir, j'ouvre la porte des toilettes, j'allume toutes les lumières, je jette un oeil partout, mine de rien mais super effrayée, une main déjà levée pour me protéger...et comble du désespoir, ma maison est grande....quand j'ai eu fini de faire le tour, je me rends bien compte qu'il n'y a personne à part moi,  qu'en fait, je me suis fait une tite frayeur toute seule, comme une grande....vivement que mon homme rentre quand même, je me sentiirai plus rassurée.


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  • Commentaires

    1
    La trouillarde
    Lundi 17 Août 2009 à 14:05
    Oh ça va...
    Je suis sure que je ne suis pas la seule à m'être reconnue. A part peut etre pour la tite soif.
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