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Messieurs qu'on nomme grands
Les paroles du "déserteur" de Boris Vian, modifiées...Pardon Boris !
Monsieur le Président, Je vous fais une lettre, Que vous lirez peut-être,
Si vous avez le temps. Je viens de recevoir mon papier suicidaire pour partir en misère
Avant mercredi soir. Monsieur le Président, je ne veux pas le faire, je ne suis pas sur terre
Pour vivre comme un mendiant. C'est pas pour vous fâcher, il faut que je vous dise
Même en ces temps de crise, je m'en vais bagarrer.
Depuis que je suis né, j'ai vu chômer mon père, j'ai vu virer mes frères et
pleurer tant d'enfants. Ma femme a tant souffert qu'elle est devenue ombre
et se moque des verts. Quand j'étais prisonnier, dans votre usine de larmes, à ne plus avoir d'âme
Des concessions j'ai fait. Demain de bon matin, je fermerai ma porte, au nez des années fortes
j'irai voler mon pain.
Tags : humour, Information, Boris Vian, lettre ouverte, le déserteur, clin d'oeil, monsieur le Président, le chômeur
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Commentaires
tu as oublié
le tagada avant tsoin tsoin (ça me fait grave penser à bourvil) tagadda tsoin tsoin
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J'dirai à la parisot rendez moi mon boulot vous êtes des rapiats ô vous le patronat tsoin tsoin !