• Quel merdier !

    Nicolas Sarkozy a riposté dimanche aux accusations sur un «accord» de la Libye au financement de sa campagne de 2007, mentionné dans une note publiée par Mediapart dont l’authenticité a été mise en doute, à une semaine du second tour de l'élection présidentielle. «C’est une infamie. Quand je pense qu’il y a des journalistes qui osent donner du crédit au fils Kadhafi et aux services secrets de M. Kadhafi», a réagi le président et candidat de l’UMP sur Canal +. «C’est une honte qu’on me pose une question pareille», a ajouté Nicolas Sarkozy, qui avait qualifié de «grotesque» le 12 mars un éventuel financement de sa campagne de 2007 par Mouammar Kadhafi. «50 millions d’euros... Pourquoi pas 100 ? Pour une campagne qui en vaut 20. Il faut se mettre d’accord. Ma campagne, elle a été financée par les sous-marins pakistanais, par M. Kadhafi ou par Mme Bettencourt ?», a poursuivi Nicolas Sarkozy en faisant référence à d’autres accusations et enquêtes judiciaires en cours sur des soupçons de financement politique illégal. «Mediapart est coutumier du mensonge et vous accordez du crédit à l’entourage de M. Kadhafi. Mediapart c’est quoi ? C’est une officine. Au service de qui ? Vous savez très bien, au service de la gauche», a également accusé le chef de l’Etat. Auparavant, dans Le Parisien, il avait parlé d'«une tentative pour faire diversion après le retour en scène de M. Strauss-Kahn, qui est tout sauf à l’avantage des socialistes».

     

    «Mediapart maintient le sérieux et la fiabilité de ses informations» Le fondateur de Mediapart Edwy Plenel a répliqué que le site d’information «n’est pas une officine mais un journal animé par des journalistes professionnels» dont les actionnaires majoritaires «sont ses journalistes fondateurs». «Mediapart maintient le sérieux et la fiabilité de ses informations, fruit de dix mois d’enquête sur les relations nouées depuis 2005 par le premier cercle de Nicolas Sarkozy avec le régime dictatorial du colonel Kadhafi», a ajouté Edwy Plenel. Le site affirme que la note a été adressée le 10 décembre 2006 à Bachir Saleh, ex-président du Fonds libyen des investissements africains et ex-directeur de cabinet de Kadhafi, qui se trouve aujourd’hui en France, selon son avocat Me Pierre Haïk. Le Canard Enchaîné avait affirmé début avril que Bachir Saleh, recherché par Interpol, avait obtenu un titre de séjour en France «au nom du regroupement familial». Bachir Saleh a émis «les plus expresses réserves sur l’authenticité» de cette note dont il dit «n’avoir été jamais destinataire», dans une déclaration transmise à l’AFP. Il a aussi démenti «catégoriquement avoir participé à une réunion le 6 octobre 2006», évoquée dans la note, «au cours de laquelle un accord aurait été conclu en vue de déterminer les modalités d’un soutien financier à la campagne présidentielle de 2007 de Nicolas Sarkozy». «Son démenti tardif est contredit par l’ensemble de nos révélations, qui sont à la disposition d’une justice indépendante, et par Ziad Takieddine lui-même qui fut l’intermédiaire de ces relations occultes franco-libyennes et qui, cité dans le document révélé, en confirme l’authenticité», affirme Edwy Plenel. L’homme d’affaires franco-libanais Ziad Takieddine, mis en examen dans le volet financier du dossier Karachi, a dit reconnaître la signature de Moussa Koussa sur le document. Il a affirmé qu’il n’avait «pas assisté» à la réunion le 6 octobre 2006, comme l’indique la note citée par Mediapart, mais qu'«elle a pu avoir lieu».


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  • Commentaires

    1
    Dimanche 29 Avril 2012 à 15:03
    Qui ?
    Qui ment, qui dit vrai ! Peut-être qu'un jour on saura la vérité, mais je ne pense pas que cela soit pour demain !
    2
    Dimanche 29 Avril 2012 à 15:09
    qui ?
    c'est pas moi mr le juge j'ai un à Libye !
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