Pas de quartier pour les outrageurs! Qu'ils insultent les autorités de vive voix ou via les réseaux sociaux d'internet... Un jeune Brestois de dix-neuf ans vient d'en faire l'amère expérience. L'histoire remonte à plusieurs mois lors d'un contrôle routier où le jeune homme est surpris au volant en état d'ivresse par les gendarmes du Faou. Le véhicule est immobilisé et il doit rentrer à pied avec ses amis à Brest en pleine nuit. Mais, plutôt que de se mettre au lit, le contrevenant préfère décharger sa rage à l'encontre des forces de l'ordre sur son profil Facebook. Petit problème, celui-ci, loin d'être protégé est accessible à tout un chacun. Plusieurs mois plus tard, les gendarmes du Faou finissent par tomber sur la salve d'injures qui leurs sont adressées. Internet ou pas, "l'outrage à agent" est manifeste et une plainte est déposée. L'audience, qui s'est déroulée en l'absence du prévenu, s'est soldée par une peine record: trois mois de prison ferme et 750 euros de dommage et intérêts. La procureure avait demandé six mois ferme.
Attention à ce que vous écrivez sur Facebook, blog....la prison vous guette !
Mais au fait, personne ne s'est demandé ce que faisaient les gendarmes à se ballader sur Facebook pendant leurs heures de service ?
3 mois ferme...et une amende...ça fait mal et peur. Attention, on nous regarde, on nous espionne, on nous punit ! Rentrez dans le rang, fermez là, écoutez ce que je les dirigeants ordonnent et vous vivrez !