• Les dirigeants des grandes entreprises licencient à tout va et se remplissent les poches. Oui, il faut le dire, le monde est injuste ! Beaucoup se retrouvent au chômage, à galérer, à se demander comment ils vont manger, payer leur loyer ou traite de la maison, …bref, ils se demandent comment ils vont vivre ou tout simplement survivre. D’autres s’octroient des salaires indécents, des primes dont les montants sont astronomiques….le monde est vraiment injuste ! Mais je me demande : ceux qui touchent 100 000 euros par mois, ils en font quoi ? Comment font-ils pour les dépenser ? Je sais que c’est facile de dépenser, mais je voudrais juste savoir ce qu’ils font de ce fric. Sorties, cadeaux, fringues, bijoux, voyage, ….ils en font quoi ? 100 000 euros par mois ça fait du 1 200 000 euros par an…oh, ça me donne le vertige ! Ca me fait penser à une histoire (pas de vertige mais de dépenses).

    Je travaillais dans une mairie, dans un bureau d’aide sociale. Un jour, une femme connue de nos services (cette expression me fait penser aux flics), est arrivée dans mon bureau. Elle n’avait plus un rond, pas un centime pour acheter à manger à ses enfants qui venaient chez elle pour le week-end (ses enfants étaient placés par la DDASS dans des familles d’accueil). Elle venait donc me voir pour savoir si elle pouvait avoir un secours d’urgence ou un panier de denrées alimentaires. J’ai donc fait un dossier, lui ai donné un panier de nourriture et lui ai débloqué en urgence un peu plus de 1 500 francs (à l’époque c’était encore en francs). Je vous laisse faire la conversion en euros.

    Elle était satisfaite, reconnaissante, et vraiment soulagée. Elle allait pouvoir accueillir ses enfants correctement.

    Elle est donc partie, avec dans son sac l’argent, et à la main son panier de denrées alimentaires.

    Je continue à bosser, et dans l’après-midi, je vois revenir la femme du matin. La même qui me demandait un secours d’urgence. Elle a dans les mains un énorme bouquet de fleurs. Au bas mot, il a du coûter dans les 100 francs. Je la regarde, étonnée. Je suis persuadée qu’elle va me dire « j’ai rencontré un homme, il m’aime, il a flashé sur moi, il m’a offert ce magnifique bouquet de fleurs. » Je crois encore, à mon âge, aux contes de fées !

    La réalité est totalement différente et m’a laissée….sur le cul : elle me tend les fleurs, avec un grand sourire. Moi, je lui demande d’où viennent ses fleurs et pourquoi elle me les donne. Elle me répond, gentiment, très très gentiment : « c’est pour vous. C’est pour vous remercier pour la nourriture et l’argent que vous m’avez donné ce matin. Je suis allée faire mes courses, j’ai acheté de quoi nourrir les enfants, et le reste de l’argent, ben c’est pour vous. » Je dois dire que je reste sans voix. Que puis-je faire ? L’engueuler style « mais vous êtes folle, l’argent était pour les enfants, pour vous, pour vous nourrir, pas pour des conneries. » ou alors la remercier style « c’est très gentil, mais fallait vraiment pas. Cet argent ne peut pas être dépensé pour moi, c’est gaspillé ! ». Je ne sais pas quoi dire en fait ! Je l’ai regardée, je n’ai pas pris les fleurs. Je lui ai dit : « bon ok, ce qui est fait est fait. Je vous explique. L’argent que je vous ai remis ne peut être dépensé pour des fleurs. Il ne peut servir qu’à acheter de la nourriture, des vêtements pour les enfants. Il vous a été donné pour acheter ou payer des choses indispensables. La connerie est faite, mais la prochaine fois, abstenez vous, d’accord ? Gardez les fleurs, ça mettra un peu de gaité chez vous, quand les enfants arriveront ce soir ? ». Elle me répond qu’elle a compris. Que maintenant, elle se rend compte que c’était une dépense stupide, mais ça lui faisait tellement plaisir de m’offrir ce bouquet, juste pour le plaisir d’offrir. Je comprenais ce qu’elle voulait dire. Elle était tellement dans la misère, que jamais elle n’achetait pour offrir, jamais elle ne pouvait se permettre, financièrement, de faire des cadeaux. Elle avait aussi acheté des bricoles pour ses enfants, des petits jouets. Elle était vraiment contente de sa journée. Elle allait pouvoir nourrir ses enfants pour le week-end et en plus elle s’offrait le luxe de les voir heureux de recevoir des cadeaux. Finalement, c’était une journée magnifique pour elle.

    Je sais qu’elle n’avait eu que 1 500 francs mais que cette somme l’avait comblée. Alors, ceux qui touchent 100 000 euros par mois, comment font-ils pour les dépenser avec bonheur ?


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  • Il était une fois…..mais non, ce ne sont pas des contes, juste des anecdotes de la vie. Allez, encore une !

    Je vis dans une grande et ancienne maison. Un soir, il est tard, je vais aller me coucher. Je ferme portes et fenêtres, je m’assure que tout est en ordre et je monte dans ma chambre. Tout est calme, les enfants sont couchés, ma grande fille est dans sa chambre depuis au moins 2H et doit, elle aussi, dormir.

    Je suis dans mon lit, je cherche le sommeil, qui je le sens, s’apprête à me bondir dessus. La porte de ma chambre s’ouvre, et je vois ma grande fille (on l’appellera Jennifer) qui me regarde. Jennifer a 19 ans, elle est grande, indépendante, a son propre appartement, mais reviens de temps en temps dormir à la maison, histoire de revoir la famille.

    Je lui demande ce qu’il se passe « Jennie, qu’est-ce qu’il y a ? Tu n’arrives pas à dormir ? ». Elle me regarde, allume la lumière de ma chambre et s’approche de mon lit. Elle a l’air terrorisé. Elle se met à bafouiller « maman, je dormais, j’étais vraiment bien endormie. D’un seul coup, j’ai été réveillée par quelqu’un qui se trouvait dans ma chambre. En fait, maman, il y avait un vieillard assis au pied de mon lit. Il me parlait. Je ne comprenais pas ce qu’il me disait, mais il me parlait. Dans ma chambre, il faisait très très froid. Je n’osais pas bouger. Je suis restée comme ça au moins une heure, puis le vieillard a disparu. Il a disparu, comme ça, comme si c’était une apparition qui était partie. Maman, je suis sure que c’était un fantôme. J’ai peur, maman, j’ai peur. »

    Ca fait bizarre, tout drôle de voir une grande gamine me raconter ça. Elle avait l’air vraiment apeuré, au bord des larmes. J’essaye de la consoler, de la rassurer. Mais rien à faire, à dire. Elle continue à me parler de l’apparition qu’elle a vue. Il était vieux, vouté. Il lui parlait sans bouger. De temps en temps, elle avait l’impression qu’il lui murmurait des propos aux oreilles. Elle n’en est pas sure, elle essayait de garder les yeux fermés.

    Rien à faire pour la raisonner. Elle panique, pleure, me regarde toute larmoyante et finit par me demander : « maman, s’il te plait, s’il te plait, je peux dormir avec toi ? » Moi « ben oui, si tu veux ! » Et nous voilà couchées, toutes les deux. Jennifer se cale contre moi, et ne tarde pas à s’endormir. Elle a eu une nuit paisible, réconfortée par ma présence.

    Le lendemain, nous avons discuté de cette aventure. Elle reste persuadée qu’un fantôme est venu lui rendre visite, qu’il avait besoin de lui parler. Moi, je rigole encore de cette aventure.

    Il y a 2 mois de cela, je dormais profondément. J’ai été réveillée par une drôle de sensation. J’ai ouvert les yeux, mais je n’ai rien vu. J’ai juste entendu quelqu’un me murmurer des paroles incompréhensibles au creux de l’oreille. Ca a duré une éternité, à ce qu’il m’a semblé. Le phénomène s’est arrêté, les chuchotements ont cessé. Je suis restée couchée, sans bouger, le cœur battant la chamade pendant près d’¼ d’heure. Je n’osais bouger !

    « Alors » m’a dit ma fille lorsque je lui ai raconté cette histoire, « qui se fout de qui maintenant hein ????? » Mais moi, je n’ai pas couru chez ma mère pour me coucher près d’elle, pour qu’elle me rassure.


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  • Aux informations, on nous annonce que le bouclier fiscal a fait économiser 450 000 euros à 14 000 foyers (les plus riches). Ben oui, c’est pas la galère pour tout le monde. Certains sont riches, d’autres non, certains crèvent la dalle, d’autres crèvent le plafond par des dépenses luxueuses ! Je ne suis pas dans la catégorie des riches, dommage pour moi ! Mais, le fisc, à moi, ne me rembourse pas d’argent. Non, au contraire ! Le fisc a fait des pieds et des mains pour me réclamer de l’argent que je lui devais. Bon, je reconnais que si je n’avais pas remboursé cette somme à l’état, le budget national aurait été largement déficitaire à cause de moi. Limite je coulais la France ! Je raconte.

    Un jour, dans ma boite aux lettre, je trouve un courrier des impôts, me réclamant la somme de 70 centimes d’euros. Non, vous ne rêvez pas ! 70 centimes d’euros ! L’enveloppe était affranchie, bien sur, au tarif en vigueur de 50 centimes.

    Je prends cette lettre, je rigole, puis je la déchire, me disant que pour 70 centimes ils ne vont pas me harceler quand même !

    Mais, c’était mal connaitre ces services !

    Quelques semaines plus tard, de nouveau un courrier des impôts (toujours affranchi au tarif en vigueur), dans le style suivant : Alors ma petite dame, vous allez nous les payer ces 70 centimes hein ? Devons nous faire appel à un huissier ? Devons nous saisir vos salaires ? Bloquer vos comptes bancaires hein ?

    Je suis stupéfaite, ébahie ! C’est pas possible ! Incroyable ! Pour me réclamer 70 centimes d’euros, on m’envoie 2 courriers qui ont couté beaucoup plus que mon énorme dette.

    Toute rouge, je me rends aux services des impôts. Je fais la queue (il y a toujours du monde dans ces services, toujours des réclamations en fait). Quand mon tour vient, je fonce au guichet, je sors le courrier, et m’adresse au gentil monsieur qui se tient devant moi : « Bonjour. J’ai reçu cette lettre » lui dis-je, étant persuadée qu’il va sourire ou même rire de ce canular. Mais c’est mal connaître le sens de l’humour des personnels fiscaux. Le monsieur lit la lettre que je lui tends et sans un sourire, sans même un regard étonné, me demande « et vous payez par chèque, espèces ou carte bancaire ? »

    Je dois dire que je reste interloquée ! Il m’a fermé mon clapet ! Je lui demande quand même «  mais vous ne trouvez pas que ces relances sont exagérées pour 70 centimes ? Vous ne pensez pas que les courriers de réclamation ont coûté plus cher que ce que je dois ? »

    « Madame, vous devez cette somme, vous payez cette somme ! »

    Je me rends compte que les gens derrière moi doivent penser que je dois plusieurs milliers d’euros, que je ne veux pas les payer, et que finalement je suis en tort. Donc, je crie haut et fort « Monsieur, je vais payer ces 70 centimes d’euros. Mais je vous demande simplement si vous ne trouvez pas que l’administration fiscale a dépensé à tort l’argent du contribuable. Vous rendez-vous compte que vous m’avez envoyée 2 courriers ce qui fait un total de 1 euro, plus le coût des enveloppes, du papier, plus le temps que vous avez mis à imprimer ces courriers, à les mettre sous enveloppe, etc etc…vous ne pensez pas que l’argent dépensé est plus élevé que celui que je vous devais, c’est-à-dire ces 70 centimes ? »

    L’agent des impôts me regarde et me répond : « Madame, vous n’auriez pas été relancé si vous aviez payé de suite ces 70 centimes. Donc, vous payez comment ? « . Les personnes derrière commentent cette aberration. Je sens bien qu’ils sont de tout cœur avec moi. Mais comme ils sont venus aussi réclamer ou alors demander des délais, ils discutent doucement, sans trop faire de vagues. Il ne faudrait pas qu’ils se mettent à dos la personne qu’ils sont venus solliciter.

    Finalement, j’ai payé par chèque les 70 centimes. J’ai demandé une photocopie, histoire de l’agrafer avec le courrier, pour garder un souvenir. La personne des impôts m’a répondue que la photocopie était payante, que l’argent du contribuable ne pouvait être dépensé à faire des photocopies pour le bon plaisir du premier venu. Et voilà ! Il m’a encore une fois cloué le bec !


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  • Je viens de voir une série pas terrible à la télévision. Histoire de meurtre avec arrestation du meurtrier : yes, il a tué sa femme car elle le trompait…houuuu, la vilaine ! Mais bon, lui, c’est pire qu’un vilain, c’est…un meurtrier ! Ca me fait penser à une histoire, pas de meurtre mais de tromperie.

    J’avais une collègue, il y a longtemps, que j’appellerai Suzanne (et oui, encore elle). Elle arrivait le matin, toujours heureuse, toujours satisfaite, toujours….bref, toujours toujours. Elle nous racontait combien elle était bien avec son mari, combien il l’aimait, combien il ne pouvait pas se passer d’elle. C’était le grand amour, l’amour unique qui ne finirait jamais.

    Un jour, quelques temps avant noël, je vais dans une bijouterie. Je croise le mari de Suzanne. Je l’appellerai Sam. Donc, je croise Sam. Il est en train de choisir une bague, une très belle bague. Il ne me voit pas. Ca n’est pas parce que je me cache ou que je veux l’éviter. Non, pas du tout. C’est parce qu’il est très occupé par le choix de la bague et qu’il ne fait pas attention à ce qui se passe autour de lui.

    Il termine son achat, et s’en va. Moi, j’achète ce pour quoi je suis venue et je m’en vais aussi.

    Quelques temps après les fêtes de Noël, je croise Suzanne, qui discute avec d’autres femmes. Je me mêle à la conversation, et nous papotons nous papotons (au lieu de travailler bien sur). La conversation arrive aux cadeaux de Noël, et chacune de raconter ce qu’elle a eu comme présent. Moi, je me tourne vers Suzanne et lui demande « fais voir la bague que t’as eu ? »

    Réponse : « Quelle bague ? »

    Moi « ben euh je sais pas, t’as pas eu une bague ? Mais si (dis-je en regardant sa main), cette bague là, tu ne l’avais pas avant ? C’est un cadeau non ? ».

    Suzanne regarde son doigt, où effectivement brille une belle bague : « non, ça c’est une bague que j’ai depuis longtemps. A Noël, Sam m’a offert un foulard et un beau bouquet de fleurs ».

    « Ah, ok ! » Et hop, je me tourne vers une autre collègue, et j’enchaîne sur une autre discussion. Je viens de me rendre compte que j’étais à deux doigts de commettre une énorme bourde. La bague que Sam avait achetée était destinée à une autre femme. Bien sur, je n’ai rien dit à Suzanne. Ca ne me concernait pas.

    Quelques mois plus tard, j’ai appris que Suzanne divorçait d’avec Sam. Il avait une maîtresse, et elle les avait surpris dans une voiture, dans une position sans équivoque. Elle ne les a pas tués, non, elle a juste beaucoup pleuré, ensuite elle a cassé e piétiné toute la vaisselle, s’est arrachée les cheveux, lui a arraché la moustache (il n’avait déjà presque plus de cheveux), et l’a viré de sa vie. Je ne crois pas qu’elle ait su pour la bague. Mais de toutes façons, quand ils ont divorcé, elle l’a tellement plumé que je reste persuadée qu’il a récupéré la bague pour la revendre.

    Je me dis que finalement le grand amour, ça n'existe pas.  On aime, on donne, on reprend. C'est la vie ! Moralité bien à moi : si un jour mon chéri m'offre un foulard et un bouquet de fleurs, je lui dirai "et la bague que tu as achetée, elle est pour qui hein ? Salop, tu me trompes !"


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    Non, je ne suis pas une artiste que l'on pirate....je ne suis même pas du tout artiste...je ne suis même pas du tout piratée.

    Une loi française va ou est adoptée contre le téléchargement illégal (piratage). Dans le même temps, un débat va avoir lieu au parlement européen concernant les libertés fondamentales. Il est question d'y inclure internet. Donc, si le parlement européen considère internet comme une liberté fondamentale, la loi sur la coupure d'internet pour les pirates, en France, deviendrait obsolète ! Cherchez l'erreur !

    Mon avis (mais il n'engage que moi et moi seule) : les téléchargements illégaux de musique, films, etc etc...ne mettent pas la France en péril. Ca ne fait de mal à pas grand monde, ça ne tue personne. Mais, le gouvernement en a décidé autrement.

    La pédophilie sur internet, entre autre moyens de communication, fait beaucoup de mal, brise des vies, est franchement dégueulasse, mais là, apparemment le gouvernement n'y déclare pas une guerre sans merci. Une fois de plus, cherchez l'erreur !


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