• Nous sommes rentrés de notre week end à Lyon. C'était génial, mais qu'il a fait chaud, de dieu ! Ici, à Gap, il fait aussi très chaud. Mais dans ma vieille maison, très ancienne, il fait bon. Donc, nous étéyons (je sais, ce mot n'existe pas, mais nous disons bien hibernons alors pourquoi pas étéyons !). Hier, je suis sortie dans mon jardin, sur les coups de 19H, histoire de faire un peu de jardinage. Que j'ai eu chaud ! Ca me fait penser à une histoire de chaleur.

    Il y a longtemps, par une belle journée d'été, j'étais dans une base de loisirs avec mes enfants (qui étaient assez jeunes). Nous étions du côté des balançoires et je poussais les enfants histoire qu'ils se balancent. Un couple se pointe, avec une poussette. Dans la poussette, il y avait un bébé qui ne devait pas avoir plus de 1 an. Ce jour là, il faisait très très chaud, du 30° au bas mot. Le bébé, dans la poussette, était tout rouge. Je dois préciser qu'il avait un manteau et un bonnet plus un ensemble pantalon avec chaussettes et chaussures bien montantes. Le bébé était tout rouge, tout transpirant. La mère a dit à ce que j'ai supposé être le père et le mari : tu ne crois pas que machin a trop chaud ? Regarde, il est tout rouge !. Le père regarde dans la poussette et répond à sa femme : "Tu sais, un bébé doit savoir s'exprimer. Dès son plus jeune âge, il doit acquérir des notions de demandes réelles, efficaces, etc etc... Tu comprends chérie, nous ne devons pas trop le couver. A lui d'exprimer à sa manière le fait qu'il a trop chaud. C'est toute sa vie qui va découler de sa prise de positions, de ses affirmations et patati et patata. La femme opine du bonnet : oui, je sais mon chéri, mais tu ne crois pas qu'il a trop chaud ? Peut être qu'il est trop petit pour exprimer ses désirs ? Le mari n'en démord pas : bébé machin doit s'exprimer ! Le couple a cette conversation en passant près de moi, alors que je pousse mes enfants sur une balançoire, mes chers enfants qui sont en tee shirt et short, qui ont chaud quand même. Je ne peux donc pas m'empêcher d'intervenir. "Madame, Monsieur, vous ne pensez pas que votre enfant a trop chaud ? Il fait au moins 30° et avec son bonnet, son manteau, il doit être à moitié mort dans sa chaleur. Vous ne pourriez pas le découvrir, l'aérer ?" Le bonhomme me regarde de haut, alors qu'il est plus petit que moi. "Non madame, un enfant doit pouvoir exprimer dès son plus jeune âge....." et il me sort une thérorie lue dans les livres, apprise par coeur. Bref, je sens que je m'énerve....et en plus j'ai chaud, et en plus, il me gonfle à me prendre de haut. Je rétorque : "vous savez votre enfant exprime peut être, à sa manière, qu'il a trop chaud. Mais vous ne voyez peut être pas les signes qu'il vous envoie. Par exemple, il est tout rouge, il ne pleure plus, il est à moitié mort. Il vous faut quoi comme signes supplémentaires, sa mort ?" Le roquet me toise, et a l'air de vouloir passer son chemin, sans plus s'occuper de moi. Mais mon bonhomme, ça ne se passera pas comme ça, tu ne sais pas à qui tu as à faire ! Je crie plus fort, histoire de rameuter les personnes qui sont près de nous. Obligatoirement, les gens se rapprochent, et un attroupement se forme. Comme de bien entendu, les autres parents sont d'accord avec moi. Mais le roquet ne cède pas. C'est son fils, il fait ce qu'il veut ! Ok, on va donc gueuler un peu plus fort ! Nous sommes dans un parc municipal et obligatoirement la police municipale intervient lorsque un problème se pose. Les voilà justement, attirés par l'attroupement ! Les policiers se pointent, écoutent les uns et les autres et demandent au père de découvrir le bébé, de lui donner de l'eau et surtout de le mettre à l'ombre, à l'aise ! Pendant ce temps là, un autre policier appelle le chef de je ne sais pas quoi. Le chef doit avoir le manuel de ce qu'il faut faire et donne des instructions au téléphone. Le police relève les identités des parents, cartes d'identité à l'appui, et va faire un rapport. Une assistante sociale débarquera dans la semaine, fera son boulot en constatant comment est élevé l'enfant, s'il ne subit pas de mauvais traitements dus à la bétise, s'il......etc etc....du moins, j'espère qu'elle fera son boulot. Moi, j'ai fait ce que j'ai pu. Je pense qu'il aurait fallu éduquer le père afin qu'il puisse éduquer son fils...mais personne ne me demande ce que je pense. Les parents partent, avec dans sa poussette un bébé en body, ayant moins chaud, étant plus à l'aise. Les gens retournent à leurs occupations, avec je pense une question en tête : "comment ça va aller pour le bébé ? Le père deviendra-t-il moins con ?" Je ne sais pas !


    1 commentaire
  • Actuellement, en France, on voudrait absolumment qu'on s'inquiète de la sécurité. Le gouvernement fait tout pour que les français aient peur de sortir de chez eux, aient peur des voisins, des jeunes, des vieux, des maladies, de tout. Pour tenir un peuple sous sa coupe, il faut lui faire peur ! Quant on a peur, on ne pense pas ! Donc, la police contrôle, verbalise, attaque, se fait attaquer, gazent, .... Ca me rappelle une histoire.

    Il y a des années de ça, mon fils alors âgé de 14 ans était sorti un après-midi avec ses copains. C'était un dimanche. Dans la soirée, on frappe à ma porte. J'ouvre. Je suis surprise et un peu apeurée : c'est la police ! Ils sont 4 policiers (certains en tenue, d'autres en civil). Quant on voit la police débarquer chez soi, on a peur des mauvaises nouvelles. Donc, le policier de la BAC (Brigade Anti Criminalité) m'informe que mon fils est au poste. Il a commis un grave délit, me dit le policier d'une voix menaçante. Moi, affolée, lui demande : Qu'est ce qu'il a fait ? Il a cambriolé un magasin, tué quelqu'un, agressé une personne ? Dites moi vite, j'ai peur ! Mon dieu (qui n'existe pas) qu'a fait mon fils de si grave ? Le policier me regarde, d'un air farouche, et m'explique : "un citoyen nous a informé par téléphone que des jeunes étaient en train de tagger sur le mur d'une grande surface. Nous sommes intervenus immédiatement (à 2 voitures, un total de 8 policiers) et avons constaté sur les lieux que des jeunes s'amusaient en toute illégalité à dégrader un mur. Votre fils était attaché à un poteau, ses amis se sont enfuis à notre arrivée." Moi, surprise, je retiens un détail et pose une question : "mon fils était attaché à un poteau ?". "Oui, me répond le flic. Nous l'avons donc détaché et questionné. Il s'avère que votre fils s'amusait avec ses copains, et que par jeu, il s'amusait à s'attrapper et celui qui était pris était attaché au poteau. Les autres, écrivaient sur le mur, histoire de rigoler." Moi "ah, c'est grave, ça ! Mon fils est un criminel ! Dites, monsieur l'agent, vous vous foutez de moi ?". Il me répond : "Inspecteur. Pas agent, inspecteur ! Madame, votre fils a commis un délit. Vous devez venir au commissariat signer la déposition et nous aviserons." Je me prépare et je vais au commissariat, furieuse. Pas contre mon fils. Il a 14 ans, il est con, il a 14 ans.....c'est vrai que ce qu'il a fait est bête, mais de là à déplacer 2 voitures, 8 flics, l'emmener au commissariat,...je suis furieuse. Je débarque au commissariat. Ils sont plusieurs au poste, me regardent de haut. J'ai l'impression qu'il me juge comme la mère d'un criminel, du genre : C'est elle la mère du délinquant, du tueur ! C'est elle le monstre qui a enfanté d'un monstre en puissance ?". J'attends, car dans un commissariat, même s'ils n'ont rien à faire, on attend toujours, histoire de faire monter la pression. Mais moi, c'est ma fureur qu'ils font monter ! On me reçoit, en présence de mon fils. Le flic est devant sa machine à écrire, il tape un rapport. Un homme est là aussi. C'est le patron du magasin. Ils ont appelé le patron du magasin, l'ont fait venir. Lui, ne porte pas plainte. Il demande juste que soit nettoyé le mur, qu'il soit lavé. Le flic note tout ça dans le rapport. Il me demande si je veux ajouter quelque chose. Je regarde mon fils, tout péteux, et je dis : "la prochaine fois que tu as envie d'écrire, de tagger, de faire l'andouille, fais ça à la maison. T'as écrit quoi sur le mur (je savais que ça mettrait de l'huile sur le feu) ?". Mon fils me regarde, comprend ce que je veux lui faire dire (je suis allée voir le mur taggé, donc je sais ce qu'il y a d'écrit dessus). Mon fils me répond : "On encule la police"....il va continuer de parler, mais le flic l'interrompt. "C'est bon, ça suffit !". Alors, j'explose "non, ça ne suffit pas. Vous n'avez rien d'autre à faire ? Genre arrêter le poivrot qui conduit en état d'ébriété et va tuer plusieurs personnes au cours d'un accident ? Vous n'avez pas de vrais délinquants à arrêter ? Il n'y a donc pas de traffic de drogue à Gap ? Vous vous emmerdez tellement que vous débarquez à 8 flics pour arrêter un gamin qui écrit sur un mur ?". Le flic me laisse parler, me dit qu'il met ça sur le compte de l'émotion, et nous laisse partir. Quelques instants plus tard, nous sortons du commissariat, mon fils et moi.  Il est dans leurs fichiers, classé. Il doit aller dès le lendemain, après les cours, nettoyer les murs du magasin. Nous rentrons à la maison, parlons de tout ça, et nous nous comprenons. La prochaine fois, il réfléchit à 2 fois avant de faire le con, même une petite connerie entraîne parfois de graves conséquences. Là, il s'en sort bien, mais la prochaine fois, les flics ne le louperont pas. Moi, je suis rassurée : la BAC (Brigade Anti Criminalité) veille sur les citoyens ! Nous sommes protégés !


    2 commentaires
  • Ah que j'aime mes enfants ! C'est un fait ! Alors je raconte petites galères d'amour....ou d'exaspération !

    Depuis hier, 2 de mes enfants sont malades (vomissements). Donc, ça vomit, ça a mal, ça gémit, mais je ne peux rien y faire. Pour exemple : hier soir, nous regardons peinards la tv, soudain ma fille se lève comme un diable sortant de sa boite, court aux toilettes, et je l'entends vomir. Elle sort des toilettes, monte dans la salle de bain se laver les dents, se rafraichir. Après ce petit intermède, nous continuons à regarder la tv. Mon fils se lève d'un coup, et rebolotte, à son tour. Je ne bouge pas, je continue de regarder la série de daube à la tv. Mon fils revient, et hop, la 1ère vomisseuse se relève, recourt, etc etc... et comme ça jusqu'à 22H. A cette heure là, ils vont se coucher. Donc, les petits montent, bonne nuit, dormez bien, etc etc. Je ne tarde pas à aller me coucher aussi. Dans la nuit, j'entends 3 ou 4 levages rapides, vomissements discrets, lavage de dents, recouchage. Je compatis, mais je ne peux rien faire.

    Ce matin, les enfants sont malades, donc pas d'école. La journée se traine, ils ne font pas grand chose, sont assez comateux. Cet apm, ça va mieux. A 16 H, ça va largement mieux. Donc j'émets l'idée que puisqu'ils vont mieux, ils peuvent faire leurs devoirs. Mes enfants (ils sont 3. 2 malades et une en bonne santé mais de très mauvaise humeur) se lèvent, vont chercher leurs affaires, et hop, c'est parti !

    Lorine : Damien, il est où mon rapporteur.

    Damien : j'en sais rien, cherche !

    Lorine : Non, tu me l'as pris, tu me le rends. Arrête de te moquer de moi. Ben je ne fais pas mes devoirs (hurle-t-elle). Elle range ses affaires (vivement, très vivement). Damien sourit, je dirai même qu'il rit sous cape. Lorine s'énerve, lui hurle dessus. Moi, je regarde, je n'interviens pas. Damien rigole ouvertement, Léna (l'autre malade) s'en mèle, apporte la preuve orale que Damien a pris le rapporteur il y a 3 semaines, 2 heures et 50 secondes. Lorine s'excite, Damien se met à gueuler à son tour, mais après Léna, qui me prend à témoin, en criant, pour se faire entendre. Là, je compatis...sur mon sort ! Bref, je me mets à hurler aussi, à attraper Lorine, je l'oblige à faire ses devoirs, je donne l'ordre à Damien d'aller chercher le rapporteur, je demande à Léna de la fermer ! Les 3 enfants se calment, s'installent autour de la table, et commencent à faire leurs devoirs. mais bien sur, j'entends "arrête de me frapper sur le pied ! Maman, Damien me frappe le pied !" Moi "Damien, arrête, tu m'énerves, ça va mal finir !". Ca a duré au moins 2 H, ça a chouiné, ralé, hurlé, et moi, je suis restée patiente....jusqu'à un certain point, mais patiente quand même ! Finalement, je préfére quand ils sont malades, vomissants....la prochaine fois qu'ils vomissent, je sourirai de toutes mes dents ! La revanche !


    2 commentaires
  • Pour déconner, faut pas déconner.

    Une petite vidéo : un homme fou, il conduit son véhicule, et soudain il est en transe. Une phrase lui martelle le crane, sans cesse.....j'ai immortalisé ce moment à l'aide de mon téléphone. Oui, je l'ai filmé ce fou.

    http://www.youtube.com/watch?v=vC2JJfCjxgE


    2 commentaires
  • J'ai lu dans la presse qu'un homme avait abattu un couple car ils avaient mal garé leur voiture, et en plus, faut pas déconner, devant chez lui ! Bref, ça m'a fait penser à une histoire, vraie.

    Un couple d'amis est allé, un soir, sur Paris, pour assister à un concert. Ils arrivent près de Bercy et cherchent une place pour se garer. Mes amis (Franck et Françoise) voient une place qui leur tend les bras. Ni une ni deux, Franck met son clignotant et s'apprête à faire le créneau du siècle. Mais un autre véhicule, plus rapide, lui grille la politesse. Franck, assez en colère, bondit hors de son véhicule et va taper sur la portière de l'autre voiture. L'autre conducteur termine peinard son créneau et sort de la voiture, pour s'expliquer. En fait d'explications, Franck commence par l'engueuler, mais fort et assez grossièrement. L'autre conducteur ne se laisse pas faire, se met à crier aussi fort. Françoise, qui a horreur des disputes, met sa tête à la fenêtre de la portière et dit, essayant de calmer Franck "Viens Franck, c'est pas grave, on trouvera une place ailleurs. Viens, ça ne vaut pas le coup de te battre pour une place de parking quand même !" (les femmes ont du bon sens ma foi !). Franck se tourne vers Françoise et lui hurle "la ferme. Tu crois pas que je vais me laisser faire. Ce connard m'a pris la place...oui, oui, c'est toi (dit-il en s'adressant à l'autre conducteur) oui, c'est toi le connard. Qu'est ce que t'as, t'es pas content. Connard !". L'autre conducteur se tourne vers sa femme en hurlant "donne moi la batte, je ne vais pas me laisser insulter par un fils de ..., oui, espèce de fils de..."....bref, les mots doux se hurlent aux oreilles, les hommes s'échauffent, commencent à en venir aux mains....Françoise sort de la voiture, en criant pour essayer d'empêcher la bagarre...dans l'autre véhicule la femme sort aussi, essayant d'intervenir....les deux femmes se regardent "Françoise ?" "Annette ?"...."Oh, Françoise, ça va ? Ca fait combien de temps que l'on ne s'est pas vue..." et qu'elles s'embrassent, se jettent dans les bras l'une de l'autre. Les hommes se calment, regardent la scène où 2 femmes s'embrassent, se retrouvent, heureuses....Les 2 hommes se regardent..sans trop savoir quoi faire ni dire. Les explications arrivent "Françoise, je te présente André, mon mari. André, regarde, c'est Françoise, une amie d'enfance. On a fait toute notre scolarité ensemble, nous étions inséparables, les meilleures amies du monde. Un jour on s'est perdu de vue, et regarde, on se retrouve sur un trottoir, face à Bercy. C'est génial". Françoise n'est pas en reste, toute contente : "Franck, je te présente Annette....Annette, je te présente Franck, c'est mon mari...ok que je suis contente. On ne se quitte plus maintenant hein ? Vous allez au concert ? Attendez, on va se garer, trouver une place et on se retrouve devant l'entrée X de Bercy...oh, c'est super"...et bla bla bla. Les hommes se sont serrés la main, une autre place de parking a été trouvée....le concert était génial. Après, ils ont fini tous les 4 devant un bon repas, dans un restaurant. Oui, ils se sont retrouvés, ne se sont plus quittés et racontent à qui veut l'entendre "vous vous rendez compte, on s'est retrouvé alors qu'on allait se battre. C'est marrant hein la vie quand même !". Je soupire. Les 2 hommes étaient à 2 doigts de s'entretuer pour une chose si grave, si importante, qui méritait qu'on risque sa vie : une place de parking ! Je suis sidérée, si, si, sidérée !


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique