• Oui, la montagne est belle, magnifique ! Les Hautes Alpes, quel bonheur ! Quand je pense que je vais quitter cette région pour quelques jours, pour aller à Paris. C'est dingue non ? Mais je sais qu'une fois à Paris, je n'aurai qu'une hate : rentrer à Gap ! Et oui, c'est comme ça !


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  • Je prépare mon départ pour Paris (pour la manif du 1er mai). Donc, c'est vrai que je n'ai pas vraiment le temps d'écrire sur mon blog, mais j'aurais plein de choses à raconter en rentrant. En plus de la manif, parce que nous savons raler, mais aussi nous amuser, nous allons passer une journée au parc Astérix. Et oui, on rale parce qu'on n'a pas de tunes mais on va en dépenser pour s'amuser. Mais c'est vrai, que serait la vie sans ces paradoxes hein ? Donc, dans une main les pancartes pour réclamer, dans l'autre les billets pour s'éclater. J'espère qu'à la manif on ne se fera pas éclater non plus ! Nous savons courir, on s'entraine ferme dans les hautes Alpes. De toutes façons, on verra bien : qui ne tente rien n'a rien !


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  • Je suis vraiment étonnée, mais je constate que ce que j'ai écrit sur jésus et sa chaise électrique suscitent plus (+) de commentaires que ce que j'ai écrit sur la campagne contre l'excision. Ca veut dire quoi ? Qu'il y a plus (+) de choses à dire sur jésus que sur les mutilations ? J'espère que vous vous sentez quand même plus (+) concernés par le théme de l'excision et du mariage forcé que par la religion. J'espère...Mais sait-on jamais hein ?

     

    C'est week-end, à la maison, à Gap et sur blog. Pépère pépère !


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  • J'ai lu dans la presse qu'un homme avait abattu un couple car ils avaient mal garé leur voiture, et en plus, faut pas déconner, devant chez lui ! Bref, ça m'a fait penser à une histoire, vraie.

    Un couple d'amis est allé, un soir, sur Paris, pour assister à un concert. Ils arrivent près de Bercy et cherchent une place pour se garer. Mes amis (Franck et Françoise) voient une place qui leur tend les bras. Ni une ni deux, Franck met son clignotant et s'apprête à faire le créneau du siècle. Mais un autre véhicule, plus rapide, lui grille la politesse. Franck, assez en colère, bondit hors de son véhicule et va taper sur la portière de l'autre voiture. L'autre conducteur termine peinard son créneau et sort de la voiture, pour s'expliquer. En fait d'explications, Franck commence par l'engueuler, mais fort et assez grossièrement. L'autre conducteur ne se laisse pas faire, se met à crier aussi fort. Françoise, qui a horreur des disputes, met sa tête à la fenêtre de la portière et dit, essayant de calmer Franck "Viens Franck, c'est pas grave, on trouvera une place ailleurs. Viens, ça ne vaut pas le coup de te battre pour une place de parking quand même !" (les femmes ont du bon sens ma foi !). Franck se tourne vers Françoise et lui hurle "la ferme. Tu crois pas que je vais me laisser faire. Ce connard m'a pris la place...oui, oui, c'est toi (dit-il en s'adressant à l'autre conducteur) oui, c'est toi le connard. Qu'est ce que t'as, t'es pas content. Connard !". L'autre conducteur se tourne vers sa femme en hurlant "donne moi la batte, je ne vais pas me laisser insulter par un fils de ..., oui, espèce de fils de..."....bref, les mots doux se hurlent aux oreilles, les hommes s'échauffent, commencent à en venir aux mains....Françoise sort de la voiture, en criant pour essayer d'empêcher la bagarre...dans l'autre véhicule la femme sort aussi, essayant d'intervenir....les deux femmes se regardent "Françoise ?" "Annette ?"...."Oh, Françoise, ça va ? Ca fait combien de temps que l'on ne s'est pas vue..." et qu'elles s'embrassent, se jettent dans les bras l'une de l'autre. Les hommes se calment, regardent la scène où 2 femmes s'embrassent, se retrouvent, heureuses....Les 2 hommes se regardent..sans trop savoir quoi faire ni dire. Les explications arrivent "Françoise, je te présente André, mon mari. André, regarde, c'est Françoise, une amie d'enfance. On a fait toute notre scolarité ensemble, nous étions inséparables, les meilleures amies du monde. Un jour on s'est perdu de vue, et regarde, on se retrouve sur un trottoir, face à Bercy. C'est génial". Françoise n'est pas en reste, toute contente : "Franck, je te présente Annette....Annette, je te présente Franck, c'est mon mari...ok que je suis contente. On ne se quitte plus maintenant hein ? Vous allez au concert ? Attendez, on va se garer, trouver une place et on se retrouve devant l'entrée X de Bercy...oh, c'est super"...et bla bla bla. Les hommes se sont serrés la main, une autre place de parking a été trouvée....le concert était génial. Après, ils ont fini tous les 4 devant un bon repas, dans un restaurant. Oui, ils se sont retrouvés, ne se sont plus quittés et racontent à qui veut l'entendre "vous vous rendez compte, on s'est retrouvé alors qu'on allait se battre. C'est marrant hein la vie quand même !". Je soupire. Les 2 hommes étaient à 2 doigts de s'entretuer pour une chose si grave, si importante, qui méritait qu'on risque sa vie : une place de parking ! Je suis sidérée, si, si, sidérée !


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  • Ce matin, je ralais contre le ménage. Il me restait encore 1H de corvées à faire, et franchement ça me gavait. Et d'un coup d'un seul, une soluce m'est apparue ! J'explique. Je suis allée chercher mon courrier, et il y avait le bulletin scolaire de mon fils (14 ans). Bulletin trimestriel presque catastrophique. Donc, je regarde, je marmonne, je rale...et mon fils arrive. Je l'ai regardé et hop j'ai eu l'idée de l'année ! Je lui ai dit : "Fils, tu ne fous rien à l'école. Regarde, tous tes profs sont d'accord : tu as d'énormes capacités, mais tu ne rames rien. Donc, moi, ta mère, je suppose que tu en as marre de l'école, que tu veux inconsciemment entrer dans la vie active. Donc, écoute bien et ensuite obéis : je vais te montrer ce qu'est la vie active. Prends ce torchon, et fais la poussière dans la chambre de tes soeurs. Quoi ? Tu n'es pas d'accord ? Ah, je croyais que tu ralais ! Donc, fais la poussière correctement, et quand tu auras fini, tu viens me voir." Il a pris le chiffon et est monté dans la chambre de ses soeurs. Une demie-heure plus tard, il avait fini. Je suis montée, j'ai contrôlé (j'ai passé mes doigts sur les meubles, dans les coins, les recoins). J'ai critiqué et lui il repassait le chiffon. Quand il n'y a plus eu un gramme de poussière, je lui ai demandé d'aller chercher l'aspi. Il y est allé,sans rien dire. Il est arrivé et m'a regardée. Il a compris, sans que je lui dise quoique ce soit. Il a donc passé l'aspi dans la chambre. Je suis redescendue et lui ai crié : quand tu as fini la chambre, tu le passes dans les escaliers ! Et hop, ma corvée est devenue une leçon de vie ! Il a tout fait, bien comme il faut, je crois qu'il savait qu'il avait intérêt à ne pas me contrarier ! Quand il a eu fini, je lui ai foutu la paix. Ce midi, à table, on en a parlé. Je lui ai expliqué que s'il ne voulait pas bosser à l'école, il gachait la seule chance qu'il avait d'avoir le métier qu'il pouvait choisir, le métier qu'il aimera faire plus tard. Je crois qu'il a commencé à comprendre ce que je voulais lui enseigner quand il a fini de faire la vaisselle. Il a bien compris, qu'en plus d'être privé de sortie, de jeux vidéo, il serait mon homme de ménage, histoire de lui apprendre ce qu'est la vie ! Je suis contente de moi, mais reste très en colère contre son bulletin. On verra si la leçon porte ses fruits, mais franchement, j'espère !


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